Au centre, vivait l’homme des réincarnations. Une citerne remplie d’expériences de vies, une citadelle orgueilleuse et imprenable, un vase clos bouillonnant de mémoires, gonade microcosmique couvant la semence unique, espérance folle de la multitude.
Il en a pris presque à perpète, clos dans l’espace et le temps, mammifère amphibien circonscrit de la naissance à la mort.
Éternel combat, entre le caché et l’assumé, clair-obscur, rivalité quasi fusionnelle entre la Puissance et la Domination sur le ring chimérique du Réel. Voie lactée, porteuse d’influences, rose immaculée porteuse d’espoir, deux cerveaux concevant un fœtus, engendrant l’opportunité de manifester l’inconnaissable.
Le ver du fruit, l’écharde du cœur retirée, se transforme en sceptre de sagesse. Le temps s’arrête, la cocotte minute accouche de la perfection. L’aigle d’or emporte l’âme enfin mûre et réalisée de l’Homme immatériel.